Seule en scène, vêtue comme une randonneuse et...

vendredi 1er février 2019, par par Jean-Claude Petit

Seule en scène, vêtue comme une randonneuse et portant un sac à dos en forme d’énorme coq, l’artiste désigne une forêt imaginaire et nous invite à l’explorer avec elle, à identifier les traces laissées par les oiseaux sur le sol neigeux. Elle pose alors son coq - de bruyère apprendra-t-on - sur le sol et nous parle des mœurs du volatile, du chant grâce auquel il exerce son charme sur les femelles. S’ensuit une alternance de parties dansées et parlées, de silences, de bruits venus de cette forêt invisible. La pièce devient une invitation à la méditation : s’agit-il d’une promenade en forêt ou d’un voyage à l’intérieur, à l’écoute de soi-même ?